Administration municipale[modifier]

Beaucourt appartient au canton du même nom, situé dans l'arrondissement de Belfort, dans le département du Territoire de Belfort dont le conseiller général est Cédric Perrin, le maire de Beaucourt. Au sein de la commune, le maire dispose de huit adjoints, chargés chacun de différentes délégations. Son conseil municipal est constitué de 20 élus24.

Composition du Conseil municipal de Beaucourt
Groupe Parti Effectif Statut
UMP, Au cœur de Beaucourt Cédric Perrin 13 majorité
PS, Aimer Beaucourt Guy Berthelot 4 opposition
MoDem, Rassemblement pour Beaucourt Thierry Besson 3 opposition

Liste des maires[modifier]

Cédric Perrin aux côtés de Damien Meslot, David Douillet, Benoît Brocart etJean-Pierre Chevènement le 3 mars 2012.

Depuis 1977, trois maires se sont succédé à Beaucourt :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 2001 Jean Maillard PS Instituteur
mars 2001 mars 2008 Antoine Morandini SE Directeur bancaire
mars 2008 en cours Cédric Perrin UMP Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Intercommunalité[modifier]

Logo de la Communauté de communes du Sud Territoire

Article détaillé : Communauté de communes du Sud Territoire.

Depuis le 1er janvier 200025, la commune fait partie de la Communauté de communes du Sud Territoire, créée le21 décembre 199926. Le maire de Beaucourt, Cédric Perrin, est un membre du conseil communautaire de la communautée27. Avec d'autres membres, il s'occupe de la commission du Développement économique28.

Politique environnementale[modifier]

Jumelage[modifier]

Sefuri Saga

Depuis le 12 mai 2005, le jumelage avec la ville de Séfuri (Saga) au Japon qui avait été signé le 27 octobre 1996 est « en sommeil »29,30.

Les objectifs de ce jumelage étaient le renforcement de la compréhension mutuelle et l’amitié entre les deux villes, le développement des échanges culturels et économiques et le développement des régions et de la paix des deux pays. Depuis 2005, la mairie de Beaucourt souhaite renouer un contact officiel, mais en 2008 la commune japonaise n'a toujours pas donné de réponse30.

Par ailleurs, le 20 mars 2006, Sefuri a été fusionnée avec les villes de Kanzaki et Chiyoda, appartenant toutes au district de Kanzaki, pour former la nouvelle ville de Kanzaki.

Sécurité et justice[modifier]

Histoire de la caserne des pompiers[modifier]

Caserne des Sapeurs-Pompiers

La création du corps communal des sapeurs-pompiers de Beaucourt fut proposée par la société Japy. Alors que les troupes autrichiennes et prussiennes envahissent la France à la suite de la capture de l'Empereur Napoléon Ier, le samedi 1er juillet 1815, un régiment de hussards hongrois investit la ville. Impatients de recevoir les 1 000 louis d'or exigés aux Beaucourtois pour ne pas détruire la fabrique complète, un violent incendie est allumé. Le 23 août 1837, après de nombreuses réflexions sur la création d'un corps de soldats du feu à la suite de l'incident du 1er juillet 1815, une délibération indique que les gardes nationaux font office de pompiers.

Ils sont alors équipés d'une pompe tirée à bras d'hommes, puis plus tard, tractée par des chevaux, comme le19 août 1849, à l'occasion de la visite de l'empereur Napoléon III à Belfort. Le 11 janvier 1852, la garde nationale est supprimée, cela, heureusement, peu de temps après la création du corps de sapeurs-pompiers de Beaucourt, en 1851. Un décret du 29 décembre 1875 établit que l'entretien de la caserne, l'achat du matériel et la rétribution des sapeurs-pompiers est du ressort de la commune, cette décision ne plût pas du tout au maire d'alors, Adolphe Japy, qui écrit à la préfecture pour expliquer que les finances communales ne lui permettent pas d'appliquer ce décret. Mais le sort le fera changer d'avis six ans plus tard.

En effet, le 23 janvier 1881, vers 2 heures du matin, un incendie se déclare au centre des ateliers de visseries, de quincaillerie et d'horlogerie. Activé par des vents violents, il se propage très rapidement dans les étages. Le froid terrible a gelé les conduites d'eau, cette situation n'a pu que compliquer le travail des pompiers beaucourtois, malgré le renfort de collègues, de villageois et de la population des villages voisins. Ils ne parviennent à circonscrire le feu que vers 10 heures du matin. Mais cette réussite n'en cache pas moins les dégâts, estimés à 4 millions de francs de l'époque. Une polémique voit le jour sur le manque d'équipement du centre de secours local. Ce dernier détail n'a pas échappé à la société Japy Frères.

En 1884, elle met à disposition cinq pompes à incendies avec chariot, deux dévidoirs, trois avant-trains, une grande échelle, sans oublier des casques, clairons, des tenues et flambeaux. Une grande partie de ce matériel est d'ailleurs fabriquée par les Japy. En plus, la société Japy verse une subvention de 1 franc par pompier et par manœuvre et habille gratuitement les pompiers qui travaillent dans l'entreprise. La compagnie compte alors, en 1884, trois officiers, cinq sous-officiers, huit caporaux et quarante sapeurs. Un arrêté municipal en date du 18 février 1897 fixe le nombre maximal de sapeurs pompiers dans la ville de Beaucourt à 62 hommes.

À partir de 1898, l'effectif se stabilise donc à environ 60 sapeurs-pompiers. Jusqu'en 1942, les industriels fournissent en plus du matériel, les chevaux. Après cette date, la commune, dont le maire est Alfred Pechin, achètera une auto-pompe Delahaye. Munie d'une pompe de 60 m3 et d'une échelle de 8 mètres, elle est armée par huit sapeurs-pompiers. Inaugurée le 5 juillet 1942, cette « demoiselle » comme l'appellent les Beaucourtois, a été conservée par le corps. Elle est aujourd'hui entièrement rénovée. Les sous-sols de la mairie devenaient trop petits et le nombre croissant des interventions ne permettaient plus de s'agrandir. En sa qualité de centre de secours, la ville de Beaucourt devait à sa compagnie de sapeurs-pompiers un poste fixe et des locaux modernes pour son important matériel. C'est chose faite en 1965, la caserne s'élève sur 272 m2, spacieuse, pratique, elle a coûté à l'époque 232 000 Francs. Le centre se situe encore de nos jours au même endroit. En 2007, à la suite d'une rénovation complète, la caserne est inaugurée par Yves Ackermann, président du conseil général du Territoire de Belfort31.

Population et société[modifier]

Démographie[modifier]

Évolution démographique[modifier]

En 2009, Beaucourt comptait 5 013 habitants (soit une diminution de 6 % par rapport à 1999). La commune occupe le 2 014e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 752e en 1999, et le 4e au niveau départemental sur 102 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Beaucourt depuis 1793.

Au début du xxie siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité32, afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu par roulement tous les cinq ans33. Pour Beaucourt, le premier recensement a été fait en 2007 34, les suivants étant en 2012, 2017, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Beaucourt, est une évaluation intermédiaire.

Le maximum de la population a été atteint en 1982 avec 5 682 habitants.

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
397 397 640 1 053 1 353 1 426 1 805 2 179 2 228
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 602 2 966 3 545 4 314 4 505 4 210 4 439 4 514 4 538
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 526 4 583 4 465 4 157 4 259 4 206 3 537 3 771 4 170
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2009
4 570 4 924 5 521 5 682 5 569 5 350 5 055 5 013 5 013

Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 196235, base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de2006)3,36,37,38.